Une nouvelle racontée par Laetitia le 23/5/2015
Rebonjour les amis, Bon cette fois c’est certain... je suis rentrée. Meh. C’est un peu étrange d’écrire cette NL de Paris, mais ce sera la dernière (en espérant qu’elle sera un peu moins longue que la précédente... hum hum, aucune chance !). C’est avec, je dois le reconnaître, un petit pincement au cœur que j’ai repris l’avion de Lufthansa, surtout après les quelques dernières semaines extraordinaires que j’ai passées dans le Kansai. Je crois être en mesure de pouvoir dire que j’ai fait tout ce qu’il y avait sur ma liste. Vous savez, la liste que vous vous faîtes avant de partir (« Ah ça on m’a dit que c'était pas mal », « Ah ça j’ai vraiment envie de le faire »). L’idée était d’être dépaysée un maximum, et je crois que j’y suis arrivée, par le biais de méthodes très variées, mais efficaces. Lors de mes deux dernières semaines, j’ai pu voyager un peu... je vais y venir. A la relecture de ma NL précédente, (après l’avoir envoyée, bien entendu...) j’ai pu me rendre compte que j’avais omis quatre lieux absolument magnifiques de Kyoto, dans le récit de mes visites. Le premier est celui de Nanzen-Ji. Ce temple m’a été conseillé par ma colloc japonaise (une des rares fois où l'on s’est vues !). C’est un endroit incroyable, c’est un temple bâti en 1291 par l’empereur Kameyama qui avait une foi bouddhiste de courant zen très vive. Une partie des jardins du palais existe encore, avec des paysages typiques de la période de Kamakura (grands bassins et chemins pour les promenades). Au fond à gauche, il y a un regroupement naturel de rochers qui forment une cascade et un bassin en forme de dragon (que je ne retrouve nulle part dans mes photos... !) 
 
 
 
 TORTUES NINJAS !!
TORTUES NINJAS !!
 (Ca fait un peu matrix avec les barres blanches... désolée !)
(Ca fait un peu matrix avec les barres blanches... désolée !)
 Une fois arrivée en haut de la colline où se trouve Fushimi Inari.
Une fois arrivée en haut de la colline où se trouve Fushimi Inari.
 
 Exemple de style Nihonga (Hashimoto Kanstetsu)
Exemple de style Nihonga (Hashimoto Kanstetsu)
 Défilé de Barzois juste avant de rentrer dans le musée ! (Coïncidence complète)
Défilé de Barzois juste avant de rentrer dans le musée ! (Coïncidence complète)
 
 Aigrette ?
Aigrette ?
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Gion Corner et auvents rétro
Gion Corner et auvents rétro
 (okonomiyaki : MIAM)
(okonomiyaki : MIAM) 
 
 C’est le sourire de la fatigue...
Au passage, en japonais, chaleur humide se traduit par « chaud eau »... pas mal pour s’en rappeler ahaha. Ce singe trouve cette blague nulle.
C’est le sourire de la fatigue...
Au passage, en japonais, chaleur humide se traduit par « chaud eau »... pas mal pour s’en rappeler ahaha. Ce singe trouve cette blague nulle.
 
 
 On est arrivées à terre en un seul morceau et surtout sèches.
On est arrivées à terre en un seul morceau et surtout sèches.   
 
 
 
 

 
 On dirait presque qu’on est dans un pays d’Amérique du sud !
On dirait presque qu’on est dans un pays d’Amérique du sud !  
 
 

 Courrier de la Sherlock Holmes Society of London
Courrier de la Sherlock Holmes Society of London
 La Mosquée de Kobe
La Mosquée de Kobe
 Le parc du mémorial de la Paix.
Le parc du mémorial de la Paix.
 
 
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 La science derrière la bombe...
La science derrière la bombe...
 
 
 

 
 
 
 
 
 (Il y avait beaucoup, un peu comme à Nara mais un peu plus agressifs, sauf lui qui était tout mimi).
(Il y avait beaucoup, un peu comme à Nara mais un peu plus agressifs, sauf lui qui était tout mimi).
 Le tout en mangeant des gâteaux Momiji Manju fourrés aux haricots rouges !
Le tout en mangeant des gâteaux Momiji Manju fourrés aux haricots rouges ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 « Ah bon, c’est pas du golf ? »
« Ah bon, c’est pas du golf ? »
 
 
 
 
 Tu pars déjà ? (lui, je l’ai mangé...Fugu)
Tu pars déjà ? (lui, je l’ai mangé...Fugu)
 
 Les Hosts club...
Les Hosts club...
 
 
 
 
 
 
 
 Toilettes en haut du Mont Misen à Miyajima, alors que c'était un peu le trou perdu !
Toilettes en haut du Mont Misen à Miyajima, alors que c'était un peu le trou perdu !
Une nouvelle racontée par Laetitia le 4/5/2015
Bonjour du Kansai ! Bon alors la date du retour semble se rapprocher (à mon grand regret) mais je dois reconnaître que j’en ai bien profité. Je ne souhaite pas dresser de bilan pour l’instant, je pense que c’est trop tôt mais peut être une NL bilan avec des petites questions réponses sera écrite ! Donc 1) ceux qui m’ont envoyé des questions, je vais y répondre 2) si vous ne l’avez pas encore fait n’hésitez pas ! J’écris cette NL encore une fois dans le Shinkansen (décidemment) où je reviens de trois jours merveilleux dans la région d’Hiroshima et de Kyushu (juste Fukuoka hein, pas toute l’île quand même). Mon départ de Tokyo s’est clôturé par plusieurs évènements. Le premier est que quelques jours avant mon départ, je suis allée à Disneyland avec des amies ! Enfin plutôt Disney Sea car au Japon, en exclusivité mondiale, ils ont deux parcs Disney : un Disneyland plutôt semblable à celui que nous connaissons et un Disney Sea (ou plutôt « Disune Shi », comme le prononce les japonais, écrit bien sûr en Katakana…. puisque c’est un mot étranger). C’était très sympa, on y a été en fin de journée et une de mes copines avait loué une voiture pour déménager, du coup on avait une voiture pour y aller et surtout en revenir donc pas de contrainte d’horaires, même si le parc ferme à 22h00. Un super système qu’il y a chez Disney au Japon c’est le système des fast pass, en France je crois que ça existe aussi pour certains parcs, mais il faut payer en plus, là, c’est gratuit, il faut juste se dépêcher d’aller les prendre à un distributeur, car le nombre est de fastpass disponible est limité. (« si tous le monde a un fast pass, personne n’en a ... » oui j’ai cité the Incredibles) Pour ce qui est de l’attente c’est comme à Paris, voire pire, jusqu’à 3h30 de queue pour une attraction le weekend ! Bon, nous on y a été en semaine et le soir donc ce n’était pas trop mal. En réalité, si vous avez l’appli Disney vous avez une estimation du temps d’attente pour chaque attraction. Dans certains cas, il y a des machines à l’extérieur qui lorsque vous faîtes scanner votre billet d’entrée vous donnent un fast pass à partir d’une certaine heure - comprenez, vous n’avez pas à faire la queue ! C’est super pratique du coup, car en choisissant en avance les attractions que l’on souhaite faire, on est à peu près sûr de pouvoir tout faire (à cela près qu’après 18h00 tous les fast pass ou presque sont écoulés et que par voie de conséquence vous faîtes la queue). L’entrée du lagon des sirènes
L’entrée du lagon des sirènes
 Le lagon des sirènes, de nuit
Le lagon des sirènes, de nuit 

 Photo d’Indiana Jones et le Crâne de Crystal...On est tout en bas à droite.
Frozen...Frozen Everywhere.
Photo d’Indiana Jones et le Crâne de Crystal...On est tout en bas à droite.
Frozen...Frozen Everywhere.
 C’est  le Nautilus...mais ça ne se voit pas.
C’est  le Nautilus...mais ça ne se voit pas.
 
 Gaaa...
Gaaa... La preuve...
La preuve...
 Photo prise du train...non retouchée
Photo prise du train...non retouchée
 





 Le musée en lui-même a été rénové récemment et architecturalement parlant, il y a beaucoup de petits détails qui relèvent de l’univers de Ghibli.
Le musée en lui-même a été rénové récemment et architecturalement parlant, il y a beaucoup de petits détails qui relèvent de l’univers de Ghibli.  

 Il y a un joli jardin aussi.
Il y a un joli jardin aussi.
 (Laitue pour échelle)
(Laitue pour échelle)
 Ah oui et voici la photo du Shinkansen dont je vous ai parlé (pub eau minérale).Ca rend mieux en vrai...
Ah oui et voici la photo du Shinkansen dont je vous ai parlé (pub eau minérale).Ca rend mieux en vrai...

 Ah oui et le bento que j’ai mangé aussi
Ah oui et le bento que j’ai mangé aussi
 So ccuutttee !
So ccuutttee !















Une nouvelle racontée par Laetitia le 22/4/2015
Rebonjour les amis ! Je vous écris de Kyoto où je suis bien arrivée dans mon appart, « proche de la gare ». Quand je dis proche, je veux dire sur les rails... Mais bon c’est pas trop mal en fait car le loyer est finalement assez bas et l’emplacement est idéal. Je me suis remise à faire du vélo aussi, c’est un vrai plaisir, surtout quand il fait beau. Kyoto a vraiment été pensée pour permettre les déplacements en vélo (parkings proches et peu chers, pistes cyclables etc). En plus on a le droit de circuler sur les trottoirs, comme ils sont larges, ça se passe plutôt bien que je sois dans le camp des piétons ou des cyclistes. Pour tous ces avantages, ils sont sans pitié avec les personnes qui fraudent ! Aujourd’hui en rentrant, j’ai vu qu’ils embarquaient une vingtaine de vélos qui étaient stationnés à côté du parking (à mon avis, il était plein !). Je voyais les propriétaires des vélos qui ne pouvaient pas les récupérer tirer une tête de deux mètres. J’aime de moins en moins prendre les transports à vrai dire, rouler en vélo est tellement plus agréable ! (je vais avoir des cuisses d’acier, je vous le dis moi !) Avant Kyoto j’étais dans une famille japonaise à côté de Nara ; j’ai adoré l’expérience, d’autant qu’ils étaient vraiment sympas et serviables. J’ai pu voir comment vivent les japonais et j’ai trop bien mangé aussi. (sans parler que ce n’était vraiment pas cher contrairement à ce qu’on m’avait annoncé... un petit conseil les amis, si vous souhaitez faire du homestay, ne passez pas par les agences. Ca coûte une BLINDE !) Je suis contente car mon appartement à Kyoto je l’ai trouvé en ne parlant que japonais ! (très très moyennement, mais suffisant pour se faire comprendre). En réalité, au Japon, il n’y a pas de doute, parler (même très sommairement) le japonais est un véritable avantage, car malheureusement, la plupart des japonais ne PARLENT PAS anglais, surtout pour ce qui est des personnes qui ne sont pas en contact avec des étrangers régulièrement (et encore). Mais il est vrai qu’ils vont généralement tout faire pour se faire comprendre, vous comprendre et vous aider autant qu’ils le peuvent. J’adore voir la nature au Japon. Les parcs sont d’une telle beauté ! Beaucoup sont intelligemment organisés, dans le sens où quelque soit la saison où vous venez, il y aura toujours des plantes en fleurs (Février : les pruniers, Mars/Avril : les cerisiers etc). Il y a aussi beaucoup de parcs dans les temples et les sanctuaires. Jusqu’à présent, je n’ai pas vu un seul parc qui m’ait déplu, mais je dois dire que le parc de Ueno à Tokyo est vraiment dans mon top 10. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Cette photo est formidable...on voit rien. Meh. (extérieur)
Cette photo est formidable...on voit rien. Meh. (extérieur)
 (Photo officielle, les photos étaient interdites à l’intérieur)
(Photo officielle, les photos étaient interdites à l’intérieur)
 
Une nouvelle racontée par Laetitia le 9/4/2015
Bonjours les amis, Là je vous écris du Shinkansen, où je me sens comme une VIP avec un ticket qui va m’emmener à Kyoto pour 100 euros (aller seulement). Certes, vous allez me dire que ce n’est pas donné. J’aurais pu prendre le bus de nuit, qui est plus long mais plus accessible financièrement. Mais j’ai de l’espace, l’internet wi-fi, un siège à côté de la vitre, les sakuras et pas de voisin pour l’instant. Et franchement je ne regrette pas. On va voir ce que le reste du voyage donne. Petite précision pour ceux qui ne savent ce qu’est le Shinkansen : c’est un train à grande vitesse qui a la particularité d’être sur des rails aimantés (enfin pour celui que j’ai pris, ils ne le sont pas tous). Bon reprenons où nous en étions, la dernière fois je vous ai parlé de cette contradiction entre modernité et tradition. Pour continuer dans cette idée, niveau média, vous le savez le Japon est un peu particulier. Mais je m’attendais quand même à beaucoup plus de bizarreries à la télé... Finalement à part quelques talk shows avec des mascottes étranges (Il y a TOUJOURS des mascottes pour tout... ) j’ai pas vu grand chose. 
 Matsuko, un des comiques les plus connus du Japon est un travesti.
Matsuko, un des comiques les plus connus du Japon est un travesti. 
 « Did I leave the gas on ? »
« Did I leave the gas on ? »
 Les stamps
Les stamps
 
 Take that SF.
Take that SF.
 
 You have to see it, to believe it !
You have to see it, to believe it !

 
 
 
 Mon chef d’œuvre
Mon chef d’œuvre 
 Bar à Lapin.
Bar à Lapin.
 
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
        Une nouvelle racontée par Laetitia le 20/3/2015
Comme certains d’entre vous le savent déjà, je suis en phase de déménagement très prochain. C’est long et fastidieux et honnêtement j’ai parfois envie de tout envoyer balader. Bref, tout ça pour vous dire que du coup je m’organise (comme je peux) pour essayer de trouver ma place dans la société japonaise... et ce malgré le fait que je commette impair sur impair (baguette debout dans le bol, marcher sur les pieds des gens dans le métro sans le faire exprès, traverser au feu rouge pour les piétons parce qu’il n’y a pas de voitures etc. ), alors que je suis quand même très vigilante... En tout cas, c’est quand même plutôt sympa la vie ici même si parfois j’ai envie de tous vous revoir (« saabbbiiissssshiiiiii » ; ça veut dire triste en japonais). J’ai vraiment l’impression d’avoir fait des progrès, ce qui est plutôt cool, mais je ne pense pas que ma grammaire soit aussi bonne qu’elle pourrait l’être. Je comprends assez bien ce dont on me parle mais certaines formules idiomatiques ne peuvent pas être instinctivement devinées et doivent juste être sues. L’avantage cependant d’être française dans ce pays est que je viens d’un pays vénéré. Il y a sans arrêt des références à Paris ou (dans une moindre mesure) à New York ici ! (Beaucoup de jeunes japonais veulent partir faire leurs études aux USA). J’adore voir des tours Eiffel partout et des petits messages qui se veulent romantiques en français et qui ne veulent rien dire. Cela me rappelle beaucoup la tendance au début des années 2000 des pulls avec les idéogrammes chinois où l’on portait ça fièrement sans savoir ce qu’il y avait d’écrit. A ce sujet, Dorkly (décidement, on ne s’en sort pas) a fait une liste des vêtements asiatiques avec les inscriptions les plus étranges en langue étrangères. C’est plutôt drôle. Pour revenir à l’amour des japonais pour Paris et plus généralement la France, il faut tout de même bien se rendre compte que cet amour est un peu à double tranchant pour eux. Il existe ici quelque chose qui s’appelle le « syndrome de Paris », beaucoup d’entre vous en auront sûrement déjà entendu parler d’ailleurs... L’idée est simple : Une personne fantasme tellement sur la vie à Paris, pensant y avoir trouver un paradis et une fois sur place, elle se rend compte que son rêve est loin d’être ce qu’elle espérait. Du coup, une fois revenus au Japon, certains japonais peuvent parfois entrer dans des périodes de dépression intense (avec des arrêts maladies de plus de 6 mois). Pour vous dire à quel point ils peuvent être déçus de Paris ! D’autres en revanche y restent et s’y établissent ☺ Autre point intéressant messieurs, vous avez la réputation d’être des « romantiques » : Is it true that frenchmen are romantic ? Deux possibilités : soit je connais pas les bons et j’ai pas entendu les bonnes histoires, soit les japonais ne sont PAS DU TOUT romantiques. En tout cas, si vous cherchez des copines, il vous suffit d’aller au Japon. Elles sont beaucoup à être folles à l’idée de sortir avec un français. Je crois que le terme romantique pour les japonaises doit être entendu de manière différente, il semblerait que les japonais soient très timides et n’osent pas aborder les filles. Pour elles, ce n’est pas une attitude romantique. Pour ce qui est de l’emploi, surtout si vous parlez anglais, les écoles de langues sont en train de faire un carton là bas ! D’autant qu’avec les jeux olympiques de 2020, il y a un véritable engouement des japonais pour l’apprentissage les langues étrangères, surtout l’anglais. Avis aux amis bilingues (ou presque) qui souhaitent venir au Japon ! Certaines écoles sponsorisent même les visas. Pour ce qui est des français au Japon, grâce à l’école, j’en ai rencontré quelques uns. Moi qui pensait que j’aimais le Japon, j’ai été complètement dépassé par eux. J’ai trouvé d’ailleurs assez drôle de voir comment malgré leurs âges très variés (de 18 à 54 ans), ils se sont tous retrouvés autour de leur amour pour le Japon. Cependant la plupart d’entre eux sont des « Otakus ». Ce terme peut être un peu difficile à expliquer, mais en gros ce sont des geeks du Japon (surtout des animes, mangas, karaoke, cosplay, J-pop). Ils connaissent tout comme les vrais japonais et j’ai vite compris que je ne maîtrisais pas aussi bien certains sujets qu’eux, lorsqu’on a fait un « blind test » musical avec des génériques de jeux vidéos et de mangas... C’était pitoyable, même si je dois remercier « Mighty Max » (dessin animé) d’avoir sauvé un peu ma dignité, lorsque j’ai été la seule a retrouver le générique (« Toi, tu connais presque rien, sauf certains trucs vachement obscurs »). En revanche, ils ne l’ont pas ramené quand j’ai parlé de fifty shades of grey (y a de quoi être fière non ?) En tout cas, le rêve américain français est bien réel dans l’esprit des japonais, ce qui m’a valu des demandes de photos par des gens (surtout des filles) dans la rue, parce que j’étais française. J’ai donc fait l’objet parfois d’une sorte de safari (que safari photo hein, pas l’autre). J’essaie juste de me rappeler que prendre quelqu'un en photo au Japon n’a pas les mêmes connotations qu’en France. Pour ce qui est des visites, je suis allée au temple de Naritasan Fukagawafusodon (A vos souhaits) et au sanctuaire de Tomioka Hachimangu, tous les deux se trouvent à Monzen-Nakacho qui est une station de métro à l’est de Tokyo. Ce sont vraiment deux endroits magnifiques, même si la pluie n’a cessé de tomber ce jour là. (Toute la pluie tombe sur moooiiiii). Le sanctuaire a d’ailleurs des stèles réservées pour les champions de Sumo. J’ai aussi appris qu’il ne s’agissait pas que d’une activité sportive. Le sumo est réellement une manière de vivre et de penser. Il est par exemple important pour un lutteur sumo de bien se comporter et de montrer l’exemple de la vie en communauté. Petite précision quant à la terminologie : Les temples sont les endroits où l’on pratique le Bouddhisme, et les sanctuaires sont les lieux de culte de la religion Shintoïste. J’ai beaucoup aimé ces lieux de cultes, mais Sensoji reste mon préféré à Tokyo. C’est l’un des endroits les plus visités de Tokyo, mais, je comprends pourquoi. C’est absolument à couper le souffle. Tout est beau, que ce soit le temple ou le sanctuaire qui est juste à côté, les statues du jardin, le jardin lui-même et mêmes les rues qui y mènent. Si jamais vous allez à Tokyo, c’est une étape indispensable d’après moi. Le quartier environnant aussi est très agréable avec une ambiance dite « ville basse » ce qui signifie ville ancienne (type ère Edo, c'est à dire entre le 17ème et le 19ème siècle). C’est donc une ambiance très particulière et un peu authentique (du moins pour les touristes, pour les japonais je ne sais pas). L’allée qui mène a u Temple est pleine de petits magasins qui vendent des produits traditionnels (pour la plupart fabriqués au Japon, même si l’étiquette Made In China peut être vue). Ce sont pour la plupart des objets traditionnels, mais on y trouve parfois un Hello Kitty ou un personnage de Manga... C’est assez drôle de voir, encore une fois ce contraste. Petite anecdote amusante, certaines agences de voyages/d’activité de tourisme etc. organisent des essayages kimonos suivis de promenade dans le temple de Sensoji, pour avoir un « Edo feel ». Sauf que du coup la plupart des « japonaises » qu’on peut voir en Kimono sont des étrangères ! C’est drôle de voir certaines personnes leur demander des photos en japonais et qu’elles soient complètement perdues ! J’y suis retournée récemment pour assister à la Danse du Dragon d’Or qui est aussi le festival des Chrysanthèmes. La période Edo est très particulière pour le Japon, car à l’exception de quelques contacts limités avec la Chine et la Hollande, les relations avec les pays étrangers étaient complètement interdites. Puis avec le relâchement, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, des restrictions gouvernementales pour tout ce qui concernait l’importation de livres étrangers, l’étude des enseignements occidentaux s’intensifia au Japon, avec des avancements très importants dans beaucoup de domaines (chapeau bas à Genpaku Sugita qui parvint à traduire un livre sur l’anatomie du hollandais au japonais sans dictionnaire, ni même pierre de Rosette à disposition !) C’est aussi à cette époque que le premier plan du Japon fut réalisé par Tadakata Ino, dont une statue a été érigée dans le temple de Naritasan Fukagawafusodon. Il a traversé à pied une grande partie du Japon pour réaliser cette tâche. Toujours sur le thème de la période Edo, je suis allée au Musée du même nom, un des seuls musées que j’ai visités jusqu’à présent. Le seul problème est qu’il était en travaux ! Du coup une seule salle était ouverte et ils y avaient mis un « best of » du musée. C’était pas mal en fait, ça m’a permis d’en avoir l’essence sans avoir à passer toute la journée dedans. J’ai découvert comment étaient faites les fameuses estampes japonaises. C’est absolument incroyable de voir les techniques « d’imprimerie » faite à partir de blocs de bois. Ces techniques s’appellent le Ukiyo-e. C’était aussi très drôle de voir des peintures de Montmartre représentant le « Japonisme », c'est à dire cette influence artistique que le Japon a eu en Europe et qu’on retrouve parfois sur certaines affiches françaises. Au-delà des affiches de Montmartre, le japonisme peut aussi beaucoup se voir sur les toiles impressionnistes (Van Gogh, Monet, Degas étaient tous des amateurs). Au musée j’ai surtout vu du Hiroshige Utagawa auquel Van Gogh va rendre hommage quelques années plus tard.
 
 
 
 
 
           
        Une nouvelle racontée par Laetitia le 4/3/2015
Le style japonais Le style japonais est mondialement connu ça ne fait aucun doute, pour autant il n’est pas possible de prétendre qu’il n’y ait qu’un seul style japonais. Clairement, il y a ENORMEMENT de variété. Il suffit de se balader dans Tokyo pour s’en rendre compte. C’est pourquoi, dans la peur des généralités, je ne vais faire État que des tendances auxquelles j’ai été le plus confrontée. Les principales tendances auxquelles que j’ai vu sont assez bien résumées par cette photo : 
 
 
 Kamenashi Kazuya un des acteurs les plus connus du Japon qui a les sourcils plus épilés que les miens...
 Kamenashi Kazuya un des acteurs les plus connus du Japon qui a les sourcils plus épilés que les miens...
 
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
         Ce kanji (yasumi) signifie « se reposer »/ « les vacances »/ « la pause ». 
Lorsqu’il est lu dans un mot, c'est à dire qu’il y a un autre kanji avant ou après, il se lit comme « Kyô ». 
Ce kanji est assez facile en réalité. Car comme me le faisait remarquer un camarade chinois (pour qui, au passage, c’est super facile car ça ressemble assez à l’alphabet chinois, à quelques différences près), en regardant de plus près, on se rend compte que ce kanji est composé du kanji pour homme (hito) :
  Ce kanji (yasumi) signifie « se reposer »/ « les vacances »/ « la pause ». 
Lorsqu’il est lu dans un mot, c'est à dire qu’il y a un autre kanji avant ou après, il se lit comme « Kyô ». 
Ce kanji est assez facile en réalité. Car comme me le faisait remarquer un camarade chinois (pour qui, au passage, c’est super facile car ça ressemble assez à l’alphabet chinois, à quelques différences près), en regardant de plus près, on se rend compte que ce kanji est composé du kanji pour homme (hito) : 
 
 Et de celui d’arbre (ki) :
Et de celui d’arbre (ki) : 
 Autrement dit, celui qui est en vacances ou en pause ou se repose est celui qui s’allonge près de l’arbre. 
C’est une toute autre manière de penser. 
Là où ça devient compliqué et en même temps simplifie les choses, c’est que chaque kanji peut avoir des sons similaires mais désigne une chose distincte, lorsque seul.
C'est à dire par exemple, le mot « Genki », c'est à dire être en bonne santé, devrait avoir le kanji de l’arbre qui se trouve au-dessus, si on suivait la logique de l’alphabet français.
Autrement dit, celui qui est en vacances ou en pause ou se repose est celui qui s’allonge près de l’arbre. 
C’est une toute autre manière de penser. 
Là où ça devient compliqué et en même temps simplifie les choses, c’est que chaque kanji peut avoir des sons similaires mais désigne une chose distincte, lorsque seul.
C'est à dire par exemple, le mot « Genki », c'est à dire être en bonne santé, devrait avoir le kanji de l’arbre qui se trouve au-dessus, si on suivait la logique de l’alphabet français. 
 
 Sauf que non, le son ki provient ici du second symbole.  
D’autant que pour ce qui est de certains noms propres, les kanji peuvent changer de sonorité à nouveau. 
Il faut aussi parler du comptage des objets. Mes chers camarades des cours de japonais le savent, les chiffres vont changer en fonction des choses qui sont comptées. Par exemple : 
Un/deux/trois : Ichi/ni/san (à compter sur les doigts)
Une/deux/trois pommes : Hitotsu/futatsu/mitsu ringo
Une/deux/trois personnes : Hitori/ Futari/ San-nin hito
Et ça continue comme ça pour les objets fins (dont les chemises qui ne sont pas considérées comme des vêtements pour une certaine raison...), les vêtements justement, les objets mécaniques, les livres/cahiers, les animaux (sauf pour les lapins, les oiseaux et les loutres qui sont dans chacun dans une catégorie à part. Ce n’est même pas une blague). Et je ne les cite pas tous.
Enfin, certains mots, s’ils ne sont pas homonymes peuvent parfois avoir le même son à l’oreille. J’en ai fait l’expérience douloureuse  lorsque j’ai rencontré des japonaises qui m’ont parlé de l’attentat au magazine Charlie Hebdo. Elles m’ont demandé ce que j’en ai pensé. Je voulais dire c’est horrible et au lieu de ça j’ai dit que c’était «trop cool »... Voilà. (Kowai= Horrible/effrayant/terrible ; Kakoi = trop cool). 
Par rapport à la langue française, il y a quand même plein d’avantages. Par exemple, les kanjis permettent de distinguer les nombreuses homonymies, il y a finalement que très peu de syllabes disponibles en japonais et donc pas de « An », « on », etc. Pas de « L » non plus, seulement le « R ». Les kanjis font aussi parfois gagner du temps, car un mot=un symbole. 
Il n’y  pas de temps au futur. C'est à dire qu’on va se contenter de dire : Demain, je vais à la mer. C’est le complément circonstanciel qui va donner l’indication du temps. Et pour dire j’aimerais, pas la peine d’utiliser un verbe, il y a certaine expression universelle à notre disposition, type : Objet du désir+ga+hoshi+desu. Et cela dans tous les cas (sauf pour la nourriture où c’est une autre expression).
Il n’y a pas vraiment d’utilisation des pronoms personnels, on prend en compte le contexte souvent.
L’autre challenge de la langue japonaise est le degré de politesse. Il y en a plusieurs qui vont parfois changer complètement un mot. Par exemple le mot « faire » a trois niveaux de politesse, donc trois mots complètement différents. On ne s’adresse pas de la même façon à son professeur, à ses parents, à son ami etc. Petite anecdote au passage, j’ai parlé à ma prof comme à mon subordonné...Ca l’a fait rire, mais elle m’a corrigée.
C’est vrai que cela reste un peu frustrant parce que pour l’instant, lorsque j’entends mes colocs parler entre eux, ils parlent tous le japonais « amical », c'est à dire simple, un peu familier. Moi je n’apprends que le plus formel pour l’instant, ce qui est normal après tout parce qu’il vaut mieux ne pas faire d’impairs en s’adressant de manière familière à une personne avec qui on doit employer un certain degré de politesse.
Pour ce qui est des mots d’origines étrangères en japonais, c’est assez drôle de voir comment un mot anglais peut être déformé par la prononciation japonaise. A tel point que dans certains cas, lorsque vous demandez quelque chose en anglais à un japonais, il ne verra parfois pas de quoi vous voulez parler. Mais souvent ils sont très impressionnés par le fait que l’on essaye de communiquer avec eux dans leur langue. Ils ont même tendance à croire que vous êtes bilingue (même si vous faîtes des fautes) et du coup ils parlent hyper vite ! L’alternative à ce comportement est le basculement vers l’anglais, direct. Je préfère lorsqu’ils parlent japonais, au moins ça m’entraîne, même si parfois ça a donné lieu à des situations loufoques (Un jour je me suis fait arrêter dans la rue par une dame, car elle avait vu que j’étais perdue. Elle m’a gentiment orientée vers le métro adéquat et m’a demandé si l’on pouvait garder contact car en chemin elle m’avait dit qu’elle aimait beaucoup la France et qu’on continue à se parler en anglais pour qu’elle puisse travailler sa langue. Je lui ai remis mon email, et elle m’a écrit en me demandant si je pouvais lui donner des cours d’anglais aussi. Après notre premier cours dans un café, elle m’a demandé si je voulais aller entendre du « beautiful japanese » dans une conférence. Et voilà comment je suis devenue membre d’une association se plaçant entre la Religion, la philosophie et la littérature japonaise).
Sauf que non, le son ki provient ici du second symbole.  
D’autant que pour ce qui est de certains noms propres, les kanji peuvent changer de sonorité à nouveau. 
Il faut aussi parler du comptage des objets. Mes chers camarades des cours de japonais le savent, les chiffres vont changer en fonction des choses qui sont comptées. Par exemple : 
Un/deux/trois : Ichi/ni/san (à compter sur les doigts)
Une/deux/trois pommes : Hitotsu/futatsu/mitsu ringo
Une/deux/trois personnes : Hitori/ Futari/ San-nin hito
Et ça continue comme ça pour les objets fins (dont les chemises qui ne sont pas considérées comme des vêtements pour une certaine raison...), les vêtements justement, les objets mécaniques, les livres/cahiers, les animaux (sauf pour les lapins, les oiseaux et les loutres qui sont dans chacun dans une catégorie à part. Ce n’est même pas une blague). Et je ne les cite pas tous.
Enfin, certains mots, s’ils ne sont pas homonymes peuvent parfois avoir le même son à l’oreille. J’en ai fait l’expérience douloureuse  lorsque j’ai rencontré des japonaises qui m’ont parlé de l’attentat au magazine Charlie Hebdo. Elles m’ont demandé ce que j’en ai pensé. Je voulais dire c’est horrible et au lieu de ça j’ai dit que c’était «trop cool »... Voilà. (Kowai= Horrible/effrayant/terrible ; Kakoi = trop cool). 
Par rapport à la langue française, il y a quand même plein d’avantages. Par exemple, les kanjis permettent de distinguer les nombreuses homonymies, il y a finalement que très peu de syllabes disponibles en japonais et donc pas de « An », « on », etc. Pas de « L » non plus, seulement le « R ». Les kanjis font aussi parfois gagner du temps, car un mot=un symbole. 
Il n’y  pas de temps au futur. C'est à dire qu’on va se contenter de dire : Demain, je vais à la mer. C’est le complément circonstanciel qui va donner l’indication du temps. Et pour dire j’aimerais, pas la peine d’utiliser un verbe, il y a certaine expression universelle à notre disposition, type : Objet du désir+ga+hoshi+desu. Et cela dans tous les cas (sauf pour la nourriture où c’est une autre expression).
Il n’y a pas vraiment d’utilisation des pronoms personnels, on prend en compte le contexte souvent.
L’autre challenge de la langue japonaise est le degré de politesse. Il y en a plusieurs qui vont parfois changer complètement un mot. Par exemple le mot « faire » a trois niveaux de politesse, donc trois mots complètement différents. On ne s’adresse pas de la même façon à son professeur, à ses parents, à son ami etc. Petite anecdote au passage, j’ai parlé à ma prof comme à mon subordonné...Ca l’a fait rire, mais elle m’a corrigée.
C’est vrai que cela reste un peu frustrant parce que pour l’instant, lorsque j’entends mes colocs parler entre eux, ils parlent tous le japonais « amical », c'est à dire simple, un peu familier. Moi je n’apprends que le plus formel pour l’instant, ce qui est normal après tout parce qu’il vaut mieux ne pas faire d’impairs en s’adressant de manière familière à une personne avec qui on doit employer un certain degré de politesse.
Pour ce qui est des mots d’origines étrangères en japonais, c’est assez drôle de voir comment un mot anglais peut être déformé par la prononciation japonaise. A tel point que dans certains cas, lorsque vous demandez quelque chose en anglais à un japonais, il ne verra parfois pas de quoi vous voulez parler. Mais souvent ils sont très impressionnés par le fait que l’on essaye de communiquer avec eux dans leur langue. Ils ont même tendance à croire que vous êtes bilingue (même si vous faîtes des fautes) et du coup ils parlent hyper vite ! L’alternative à ce comportement est le basculement vers l’anglais, direct. Je préfère lorsqu’ils parlent japonais, au moins ça m’entraîne, même si parfois ça a donné lieu à des situations loufoques (Un jour je me suis fait arrêter dans la rue par une dame, car elle avait vu que j’étais perdue. Elle m’a gentiment orientée vers le métro adéquat et m’a demandé si l’on pouvait garder contact car en chemin elle m’avait dit qu’elle aimait beaucoup la France et qu’on continue à se parler en anglais pour qu’elle puisse travailler sa langue. Je lui ai remis mon email, et elle m’a écrit en me demandant si je pouvais lui donner des cours d’anglais aussi. Après notre premier cours dans un café, elle m’a demandé si je voulais aller entendre du « beautiful japanese » dans une conférence. Et voilà comment je suis devenue membre d’une association se plaçant entre la Religion, la philosophie et la littérature japonaise).
 
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
           
         
        Panorama de Shinjuku by night
Le logement : Un des systèmes de location qui a beaucoup de succès au Japon est la « Sharehouse », c’est une collocation mais organisée par une entreprise qui loue des chambres. J’ai visité plusieurs chambres et deux en particulier avaient retenu mon attention. La première se situait dans un quartier très (trop) résidentiel et très éloigné d’un centre ville quelconque (10 minutes pour accéder au premier magasin, ça faisait un peu loin comparé à l’alternative). La seconde était située dans un petit quartier plutôt sympathique avec des magasins, des restaurants et à 5 minutes d’une station de métro, qui elle-même menait rapidement à Ikebukuro (environ 10 minutes en train). En revanche, je trouvais la chambre plutôt sombre et un peu sale, les espaces communs plutôt petits et sombres aussi. Fait important à noter : j’avais visité la première de jour et la seconde de nuit. Mais j’ai finalement décidé qu’il était plus important d’être proche du centre de Tokyo (comprenez par là, un nœud de station me permettant d’aller à peu près partout, car il n’y a pas vraiment de centre à Tokyo). D’autant que le quartier était vraiment sympathique, car il était le parfait compromis entre vide et étouffant : il est vivant, mais pas surpeuplé. Il y a plusieurs magasins de toutes sortes, mais il a ce côté paisible et un peu résidentiel qui est très agréable. A la lumière du jour, la chambre que j’ai finalement choisie est beaucoup plus claire qu’il n’y paraît et elle est assez spacieuse (10 mètres carrés), en plus j’ai un frigo et un bureau à moi. Les parties communes sont assez bien équipées et surtout je peux faire ma lessive gratuitement... ce qui est un petit changement par rapport à la laverie à Boulogne où j’en avais pour 12 euros par semaine... Quant aux colocataires avec qui je partage l’appart, ils sont de toutes nationalités. Il y a deux taïwanais (un couple), une coréenne, un américain et deux japonais. Il y avait un allemand quand je suis arrivée, mais il est parti au bout d’une semaine (pour s’installer dans son propre appart’). Ils sont tous plutôt sympas et le premier soir quand je suis arrivée, on est tous allés au restaurant à Shibuya (quartier jeune et branché de Tokyo). On s’est bien marrés et surtout ce qui me faisait le plus peur, c'était la vie en communauté, mais pour l’instant il n’y a pas eu de problèmes, tout le monde fait bien sa vaisselle et n’encombre pas les parties communes (j’avais surtout peur de mettre du bazar moi en fait... mais pour l’instant je fais attention). Pour ce qui est du loyer, c’est pas donné, pour autant je ne sens pas trop de différence avec Paris (à part qu’à Paris j’en paye pas, ahaha). Là où c’est le choc, c’est surtout pour les taïwanais qui n’ont apparemment pas l’habitude de tels tarifs... L’appartement est assez mal isolé en revanche, du coup trois possibilités s’offrent à moi: Je mets le chauffage électrique (que je dois payer en plus), je laisse ma porte ouverte car il y a une clim/pompe à chaleur commune dans le salon qui me permet de chauffer ma chambre (qu’un tout petit peu et ma porte est grande ouverte tout le temps) ou je mets un pull (ce qui arrive le plus souvent). Mais heureusement pour moi, un savant japonais (pour peu qu’il soit japonais..) a eu l’idée d’inventer les « heat patches », ou les Hokkairo (car ils proviennent de Hokkaido, l’une des 4 îles, la plus au nord du Japon, où il peut faire assez froid en hiver) qui sont en fait des sortes de pansements qui permettent de se réchauffer tout seul. Et ça marche vachement bien ! En plus, (sinon 2 fois « d’autant » presque dans la même phrase) c’est pas très cher et ça dure 10h00... 
 
Mais il est vrai que la plupart des endroits publics sont chauffés (notamment les trains, les gares et même le siège des toilettes !). Une solution que j’emploie fréquemment c’est la douche avant d’aller se coucher et au réveil. Ca réchauffe et pour le coup, là on ne paye pas l’eau ! 
C’est vrai que le Japon n’a pas l’air d’être un pays qui engage à l’économie des resources. Outre le chauffage, il y a une très grosse consommation d’électricité dans les rues pour les lumières des magasins. La différence avec Paris, d’après ce que j’ai compris, c’est que de nombreux magasins/bars/restaurants se situent en hauteur ! Donc pour attirer l’attention des passants, il faut qu’on puisse repérer de loin les panneaux signalant son enseigne.  
Rien que dans mon quartier, il y a un immeuble où il y a un 100 yen shop (voir plus bas) au second, une esthéticienne au premier, des restaurants au sous-sol, un pachinko (voir plus bas bis) au rdc... Bref c’est vraiment très varié. 
Toujours au sujet de l’énergie, à l’appart’ il est recommandé de laisser systématiquement l’aération tourner pour éviter l’humidité... Le chauffage commun qui se trouve dans le salon est pratiquement continuellement allumé (même si je m’attache à passer derrière pour éteindre lorsqu’il ne fait pas trop froid), et comme nous sommes 8, il y a toujours une machine qui tourne (mais bon, ça on ne peut pas l’éviter). En revanche,  nous sommes tous plutôt vigilants à ne pas laisser les lumières allumées tout le temps. 
Autre point intéressant, c’est que, jusqu’à présent, je n’ai pas vu de « clé ». Tous les appartements et les endroits à serrures (pièces type caves ou boîtes aux lettres) sont équipés de serrures numériques avec un code. C’est pas mal pour ne pas perdre ses clés, mais encore faut-il se rappeler de tout ces codes (Qui est-ce qui est restée enfermée dehors pendant 15 minutes dans le froid ? Je vous le demande.)
J’ai aussi vécu mon premier tremblement de terre (ceux qui sont sur facebook vous êtes déjà au courant). C’était un peu bizarre et je peux comprendre que lorsque c’est une secousse plus importante ce soit très effrayant. Pour ma part, il était 07h20, et je dormais. Pendant un temps, encore dans les vapes, j’ai cru qu’un de mes colocs était venu me faire une blague et secouait mon lit...Ce sont des traumatismes de colos où parfois tu te réveilles avec de la mousse à raser sur le visage. 
J’ai aussi eu de la neige ! Très belle et très blanche, mais éphémère malheureusement. Je n’ai pas l’impression pour autant que Tokyo soit particulièrement bien équipé pour lutter contre la neige (enfin autant qu’à Paris). Dans mon quartier, le sol était particulièrement glissant, parce que le revêtement n’est pas optimal. Mais bon, il fallait juste faire un peu plus attention. 
L’Environnement au Japon
Pour ce qui est de la protection de l’environnement en général, y a vraiment du bon et du mauvais... un peu comme partout. Ce qui m’a surprise lors de mon arrivée à l’appart c’est le recyclage. Il n’y a pas moins de 5 poubelles dans l’appart ! Il est très sophistiqué et chacun s’attache à ne pas se tromper... mais évidemment les nouveaux venus se trompent. Mais une fois qu’on a compris, en fait il y a une certaine logique, et tout ce qui est «d’usage vraiment quotidien », type déchets alimentaires et sacs plastiques va dans une seule poubelle. 
A ce sujet, les japonais semblent beaucoup (trop ?) utiliser de plastique. Il y a parfois des cas de surremballages et surtout, dans les magasins, même pour un tout petit article on vous donne automatiquement un sac plastique. Dans ma supérette, il y en a des gratuits qui sont tout fins et tout misérables (mais qui font l’affaire si on habite à côté) et il y a les payants qui sont beaucoup plus grands. En tout cas, je suis assez vigilante à préciser que je n’en veux pas, parce que pendant un certain temps ça n’a pas été le cas, du coup ma chambre est un peu envahie... Et une fois qu’on a un sac de linge sale, pas la peine d’en avoir 12 000.
Pour autant si certains emballages, surtout alimentaires sont parfois en excès, le système des recharges est extrêmement développé. Il y a des recharges pour tout les liquides possibles : lessive, liquide vaisselle, parfum etc. Ca, pour le coup, la France pourrait en prendre de la graine. 
Un autre système qui est pas mal, pour ce qui est principalement des shampoings et gels douche, c’est le système des unidoses. Ce sont des échantillons payants à un prix dérisoire qui permettent d’essayer le produit, avant de l’acheter. 
Bon pour ce qui est du marché bio, c’est pas vraiment développé et si certains produits sont bios ou à défaut avec des actifs naturels, c’est rarement mis en avant comme en France (« nouveau shampoing à base d’huile d’olive naturelle »... je demande à voir de l’huile d’olive produite avec autre chose que des olives..) Mais bon, certaines marques d’exports bios sont présentes, comme Ecover et Rainette (Frosch au Japon, qui veut dire grenouille en allemand, pour ceux qui en plus de ne pas parler japonais, ne parlerai pas allemand... la honte).
  
De manière plus générale, il y a aussi au Japon une utilisation (massive et grandissante) du vélo et un développement des pistes cyclables. Sauf qu'en attendant, ces pistes, c’est un peu n’importe quoi. Il a fallu que je rencontre les cyclistes japonais pour me rendre compte à quel point les cyclistes parisiens se tenaient bien, c’est pour dire ! Plus sérieusement, malgré le fait qu’ils fassent très attention, les vélos ont, ici, le droit de rouler sur le trottoir... et je crois bien qu’ils ont l’interdiction de rouler sur la route, du moins quand il y a des voitures. Par conséquent, il y en a toujours un derrière vous. Ce n’est pas trop grave, car les trottoirs sont en général assez larges, donc pour l’instant pas d’accident, juste quelques petites frayeurs. Moi même, je me suis demandé si l’investissement dans un vélo d’occasion ne serait pas une mauvaise idée, mais il y a un vrai problème dans mon quartier pour garer son vélo. Soit il faut payer une fortune (l’équivalent d’un pass de métro, donc ça revient au même financièrement) soit il faut faire comme fait mon colloc’ américain et aller le déplacer tous les deux jours à peu près quand il y a un mot dessus laissé par les riverains « demandant poliment de ne pas se garer ici ». Il jongle avec trois endroits différents depuis environ 2 ans. D’autant que si le vélo est pratique pour les activités de proximité, dès qu’il s’agit de faire un peu de distance, comme la ville est très grande...c’est pas évident. 
Sans utiliser le vélo, le système des transports en commun est très développé et bien fait. J’ai parlé du métro, mais les bus et les taxis sont aussi très efficaces, bien que ces derniers soient un peu chers.
Les activités touristiques 
J’ai visité plusieurs quartiers (comprenez :  je voulais aller voir quelque chose de précis et je me suis perdue), mais il m’en reste encore beaucoup à explorer et certains sont tellement grands qu’il est difficile de les faire en un jour. Jusqu’à présent, le quartier que j’ai préféré, même s’ils sont tous très différents, c’est Shibuya. C’est un quartier très vivant où il y a plein de choses à faire, mais il n’est pas trop étouffant non plus et c’est un des endroits où les gens sortent le soir. Cependant, pour cette même raison, ce quartier peut parfois être assez cher. J’y suis allé le premier soir de mon arrivée à l’appart’ avec une partie des colloc’s et l’un d’eux a fait remarquer que ce qu’on avait mangé nous aurait coûté la moitié dans notre quartier. Mais cette soirée était vraiment sympa, et puis c'était drôle de voir l’allemand (qui est depuis parti) s’adresser au serveur, qui nous a pris pour des touristes, en japonais parfait. 
D’autant qu’il a cru qu’on ne savait pas comment se débrouiller pour retourner, couper et préparer l’okonomiyaki... Sauf qu’en fait, si.
 
En tout cas il reste pas mal de choses à faire, mais je peux dire que j’ai fait la pire chose que je ferai à Tokyo (j’espère). Je suis allée à l’aquarium qui se trouve en dessous de la tour de Tokyo. 
J’ai jamais rien vu de tel. En plus, moi qui ai travaillé 6 mois dans un aquarium dans le nord de la France, j’ai quand même dû apprendre quelques trucs. C'était horrible. La plupart des poissons sont maintenus dans un « bac d’eau », impossible de mieux le décrire. Les chanceux ont du sable dans le fond de l’aquarium, mais certains ne peuvent même pas se retourner, ni même avancer. Il y a quelques décorations qui sont mises mais qui sont uniquement faites pour amuser le visiteur (genre un coffre au trésor au fond de l’aquarium). Les animaux n’ont pas non plus la possibilité de se cacher, même s’ils ont été élevés en captivité, je ne peux m’empêcher de me dire qu’ils ne sont pas heureux. Pour autant, les aquariums sont quand même propres et les animaux sont nourris, mais c’est vraiment à fendre le cœur. Une espèce que l’on avait à Nausicaa qui normalement vit dans l’Amazone était dans un bac d’eau d’un mètre sur 50 centimètres... Certains poissons tournaient en rond très très vite, alors que d’autres étaient dans un état léthargique. 
Enfin, bref ce n’était vraiment pas sympa. 
La tour en elle-même ne présente pas énormément d’intérêt et est assez chère (900 yens pour le premier étage) pour une vue qu’on peut avoir gratuitement dans le bâtiment central du gouvernement. A ce sujet, j’ai beaucoup aimé cette visite là. C’était vraiment très beau et facile d’accès (même si je me suis perdue en rentrant). En plus, j’y suis allé en fin de journée quand la nuit commençait à tomber. Je recommande vivement à tout le monde de faire ça.
Et ça marche vachement bien ! En plus, (sinon 2 fois « d’autant » presque dans la même phrase) c’est pas très cher et ça dure 10h00... 
 
Mais il est vrai que la plupart des endroits publics sont chauffés (notamment les trains, les gares et même le siège des toilettes !). Une solution que j’emploie fréquemment c’est la douche avant d’aller se coucher et au réveil. Ca réchauffe et pour le coup, là on ne paye pas l’eau ! 
C’est vrai que le Japon n’a pas l’air d’être un pays qui engage à l’économie des resources. Outre le chauffage, il y a une très grosse consommation d’électricité dans les rues pour les lumières des magasins. La différence avec Paris, d’après ce que j’ai compris, c’est que de nombreux magasins/bars/restaurants se situent en hauteur ! Donc pour attirer l’attention des passants, il faut qu’on puisse repérer de loin les panneaux signalant son enseigne.  
Rien que dans mon quartier, il y a un immeuble où il y a un 100 yen shop (voir plus bas) au second, une esthéticienne au premier, des restaurants au sous-sol, un pachinko (voir plus bas bis) au rdc... Bref c’est vraiment très varié. 
Toujours au sujet de l’énergie, à l’appart’ il est recommandé de laisser systématiquement l’aération tourner pour éviter l’humidité... Le chauffage commun qui se trouve dans le salon est pratiquement continuellement allumé (même si je m’attache à passer derrière pour éteindre lorsqu’il ne fait pas trop froid), et comme nous sommes 8, il y a toujours une machine qui tourne (mais bon, ça on ne peut pas l’éviter). En revanche,  nous sommes tous plutôt vigilants à ne pas laisser les lumières allumées tout le temps. 
Autre point intéressant, c’est que, jusqu’à présent, je n’ai pas vu de « clé ». Tous les appartements et les endroits à serrures (pièces type caves ou boîtes aux lettres) sont équipés de serrures numériques avec un code. C’est pas mal pour ne pas perdre ses clés, mais encore faut-il se rappeler de tout ces codes (Qui est-ce qui est restée enfermée dehors pendant 15 minutes dans le froid ? Je vous le demande.)
J’ai aussi vécu mon premier tremblement de terre (ceux qui sont sur facebook vous êtes déjà au courant). C’était un peu bizarre et je peux comprendre que lorsque c’est une secousse plus importante ce soit très effrayant. Pour ma part, il était 07h20, et je dormais. Pendant un temps, encore dans les vapes, j’ai cru qu’un de mes colocs était venu me faire une blague et secouait mon lit...Ce sont des traumatismes de colos où parfois tu te réveilles avec de la mousse à raser sur le visage. 
J’ai aussi eu de la neige ! Très belle et très blanche, mais éphémère malheureusement. Je n’ai pas l’impression pour autant que Tokyo soit particulièrement bien équipé pour lutter contre la neige (enfin autant qu’à Paris). Dans mon quartier, le sol était particulièrement glissant, parce que le revêtement n’est pas optimal. Mais bon, il fallait juste faire un peu plus attention. 
L’Environnement au Japon
Pour ce qui est de la protection de l’environnement en général, y a vraiment du bon et du mauvais... un peu comme partout. Ce qui m’a surprise lors de mon arrivée à l’appart c’est le recyclage. Il n’y a pas moins de 5 poubelles dans l’appart ! Il est très sophistiqué et chacun s’attache à ne pas se tromper... mais évidemment les nouveaux venus se trompent. Mais une fois qu’on a compris, en fait il y a une certaine logique, et tout ce qui est «d’usage vraiment quotidien », type déchets alimentaires et sacs plastiques va dans une seule poubelle. 
A ce sujet, les japonais semblent beaucoup (trop ?) utiliser de plastique. Il y a parfois des cas de surremballages et surtout, dans les magasins, même pour un tout petit article on vous donne automatiquement un sac plastique. Dans ma supérette, il y en a des gratuits qui sont tout fins et tout misérables (mais qui font l’affaire si on habite à côté) et il y a les payants qui sont beaucoup plus grands. En tout cas, je suis assez vigilante à préciser que je n’en veux pas, parce que pendant un certain temps ça n’a pas été le cas, du coup ma chambre est un peu envahie... Et une fois qu’on a un sac de linge sale, pas la peine d’en avoir 12 000.
Pour autant si certains emballages, surtout alimentaires sont parfois en excès, le système des recharges est extrêmement développé. Il y a des recharges pour tout les liquides possibles : lessive, liquide vaisselle, parfum etc. Ca, pour le coup, la France pourrait en prendre de la graine. 
Un autre système qui est pas mal, pour ce qui est principalement des shampoings et gels douche, c’est le système des unidoses. Ce sont des échantillons payants à un prix dérisoire qui permettent d’essayer le produit, avant de l’acheter. 
Bon pour ce qui est du marché bio, c’est pas vraiment développé et si certains produits sont bios ou à défaut avec des actifs naturels, c’est rarement mis en avant comme en France (« nouveau shampoing à base d’huile d’olive naturelle »... je demande à voir de l’huile d’olive produite avec autre chose que des olives..) Mais bon, certaines marques d’exports bios sont présentes, comme Ecover et Rainette (Frosch au Japon, qui veut dire grenouille en allemand, pour ceux qui en plus de ne pas parler japonais, ne parlerai pas allemand... la honte).
  
De manière plus générale, il y a aussi au Japon une utilisation (massive et grandissante) du vélo et un développement des pistes cyclables. Sauf qu'en attendant, ces pistes, c’est un peu n’importe quoi. Il a fallu que je rencontre les cyclistes japonais pour me rendre compte à quel point les cyclistes parisiens se tenaient bien, c’est pour dire ! Plus sérieusement, malgré le fait qu’ils fassent très attention, les vélos ont, ici, le droit de rouler sur le trottoir... et je crois bien qu’ils ont l’interdiction de rouler sur la route, du moins quand il y a des voitures. Par conséquent, il y en a toujours un derrière vous. Ce n’est pas trop grave, car les trottoirs sont en général assez larges, donc pour l’instant pas d’accident, juste quelques petites frayeurs. Moi même, je me suis demandé si l’investissement dans un vélo d’occasion ne serait pas une mauvaise idée, mais il y a un vrai problème dans mon quartier pour garer son vélo. Soit il faut payer une fortune (l’équivalent d’un pass de métro, donc ça revient au même financièrement) soit il faut faire comme fait mon colloc’ américain et aller le déplacer tous les deux jours à peu près quand il y a un mot dessus laissé par les riverains « demandant poliment de ne pas se garer ici ». Il jongle avec trois endroits différents depuis environ 2 ans. D’autant que si le vélo est pratique pour les activités de proximité, dès qu’il s’agit de faire un peu de distance, comme la ville est très grande...c’est pas évident. 
Sans utiliser le vélo, le système des transports en commun est très développé et bien fait. J’ai parlé du métro, mais les bus et les taxis sont aussi très efficaces, bien que ces derniers soient un peu chers.
Les activités touristiques 
J’ai visité plusieurs quartiers (comprenez :  je voulais aller voir quelque chose de précis et je me suis perdue), mais il m’en reste encore beaucoup à explorer et certains sont tellement grands qu’il est difficile de les faire en un jour. Jusqu’à présent, le quartier que j’ai préféré, même s’ils sont tous très différents, c’est Shibuya. C’est un quartier très vivant où il y a plein de choses à faire, mais il n’est pas trop étouffant non plus et c’est un des endroits où les gens sortent le soir. Cependant, pour cette même raison, ce quartier peut parfois être assez cher. J’y suis allé le premier soir de mon arrivée à l’appart’ avec une partie des colloc’s et l’un d’eux a fait remarquer que ce qu’on avait mangé nous aurait coûté la moitié dans notre quartier. Mais cette soirée était vraiment sympa, et puis c'était drôle de voir l’allemand (qui est depuis parti) s’adresser au serveur, qui nous a pris pour des touristes, en japonais parfait. 
D’autant qu’il a cru qu’on ne savait pas comment se débrouiller pour retourner, couper et préparer l’okonomiyaki... Sauf qu’en fait, si.
 
En tout cas il reste pas mal de choses à faire, mais je peux dire que j’ai fait la pire chose que je ferai à Tokyo (j’espère). Je suis allée à l’aquarium qui se trouve en dessous de la tour de Tokyo. 
J’ai jamais rien vu de tel. En plus, moi qui ai travaillé 6 mois dans un aquarium dans le nord de la France, j’ai quand même dû apprendre quelques trucs. C'était horrible. La plupart des poissons sont maintenus dans un « bac d’eau », impossible de mieux le décrire. Les chanceux ont du sable dans le fond de l’aquarium, mais certains ne peuvent même pas se retourner, ni même avancer. Il y a quelques décorations qui sont mises mais qui sont uniquement faites pour amuser le visiteur (genre un coffre au trésor au fond de l’aquarium). Les animaux n’ont pas non plus la possibilité de se cacher, même s’ils ont été élevés en captivité, je ne peux m’empêcher de me dire qu’ils ne sont pas heureux. Pour autant, les aquariums sont quand même propres et les animaux sont nourris, mais c’est vraiment à fendre le cœur. Une espèce que l’on avait à Nausicaa qui normalement vit dans l’Amazone était dans un bac d’eau d’un mètre sur 50 centimètres... Certains poissons tournaient en rond très très vite, alors que d’autres étaient dans un état léthargique. 
Enfin, bref ce n’était vraiment pas sympa. 
La tour en elle-même ne présente pas énormément d’intérêt et est assez chère (900 yens pour le premier étage) pour une vue qu’on peut avoir gratuitement dans le bâtiment central du gouvernement. A ce sujet, j’ai beaucoup aimé cette visite là. C’était vraiment très beau et facile d’accès (même si je me suis perdue en rentrant). En plus, j’y suis allé en fin de journée quand la nuit commençait à tomber. Je recommande vivement à tout le monde de faire ça. 
        
       
           
           
           
           
          